Ingénieur de formation, c'est dans le secteur de la radiologie qu'il exerce, au
sein du bureau d'études puis du service de recherches ses activités de salarié.
Parallèlement, il mène plusieurs activités artistiques notamment
pour la publicité. C'est sur les conseils de Pichard et de Jacques Lob qu'il
présente ses premières BD et publie ses premières planches à l'Echo des Savanes.
C'est en 1980 qu'il débute au journal Pilote alors dirigé par Guy Vidal. En
collaboration avec celui-ci pour les textes il signe les dessins de : "Une
éducation algérienne", "Plus con on tue", "Un malaise passager", "Tout le monde
aime le printemps", "Adieu à la Pennsylvanie".
Les quatre premiers titres ont été compilés chez les Humanoïdes Associés
sous le titre de "Passé simple".
C'est aussi dans les années 80 que paraissent plusieurs récits
complets chez
Glénat
en collaboration avec Rodolphe.
En 1985, il crée sa propre agence de communication visuelle où l'informatique
tient un grand rôle.
En 1987, il signe en solo chez Dargaud, "Le parfum des choses".
En 1992, toujours en solo mais chez Delcourt, "Rock star sur
aquarelle".
Les années 90 verront plusieurs participations à des collectifs chez
différents éditeurs Vents d’Ouest : "Brassens 56-62", Humanoïdes
: "Dessous fripon" (avec Guy Vidal), Ikusager (Espagne): "Los Derechos
del Nino",…
En 1995, c’est chez Dargaud et en collaboration avec
Jean-Claude Forest pour les textes qu’il présente : "Il
faut y croire pour le voir".
Alain Bignon est décédé le 16 octobre 2003.